
Le Parti socialiste se félicite de la hausse de la rémunération des enseignants annoncée par la ministre Najat Vallaud-Belkacem. C’est une nouvelle étape dans la Refondation de l’école engagée depuis quatre ans par le président de la République.
Elle s’inscrit dans le cadre d’un dialogue social avec les organisations syndicales et fait suite aux annonces récentes du gouvernement relatives à l’alignement de la prime des professeurs des écoles sur celle de leurs collègues du secondaire (1.200 euros par an) et au dégel du point d’indice des fonctionnaires.
On se souvient que la droite, sous Nicolas Sarkozy, avait beaucoup promis mais jamais rien engagé en matière de revalorisation des personnels de l’Éducation nationale. Notre pays était ainsi devenu l’un de ceux qui payaient le moins ses professeurs au sein de l’OCDE. Il était urgent d’y remédier, comme le Parti socialiste le préconise dans son deuxième Cahier de la présidentielle « Apprendre pour s’émanciper ».
Cette revalorisation financière concerne tous les échelons, dans le premier comme le second degré, dans le public comme le privé et sa montée en charge sera étalée de 2017 à 2020. Elle représente un effort budgétaire de 1 milliard d’euros, dont une première mise en œuvre de 500 millions dès 2017. Concrètement, un enseignant certifié gagnera 23 000 euros de plus sur l’ensemble de sa carrière. Un effort important sera porté à l’entrée dans le métier pour les stagiaires qui percevront 1.400 euros bruts par an de plus qu’actuellement.
A ces gains, s’ajoute en outre une amélioration de la carrière des enseignants et une redéfinition de l’évaluation qui feront l’objet de discussions avec les syndicats. On se souvient que la dernière réforme de l’évaluation, élaborée par la droite, avait été à ce point contestée qu’elle avait été remisée dès l’entrée en fonction de François Hollande.
Quand « Les Républicains » considèrent qu’il faut supprimer des postes d’enseignants et conditionner la revalorisation des autres à une augmentation de leurs horaires, nous voulons au contraire poursuivre la Refondation de l’école et rappeler à quel point l’engagement des enseignants et des personnels de l’Éducation nationale est nécessaire pour notre avenir.