ALORS QUE LA JEUNESSE DEVRAIT ETRE UNE PRIORITE POUR TOUS LES POLTIQUES ET AU COEUR DES EFFORTS DES COLLECTIVITES, EN ILE DE FRANCE ON RECULE
La droite n’a pas de vision, pas de projet politique construit et pas de stratégie globale pour l’éducation en Île-de-France.
En réalité les annonces sur l’Education de V. Pécresse sont un nouveau coup de communication et d’affichage. Elle ne propose aucun projet éducatif et fait de l’idéologie en mettant en avant des propositions démagogiques et clivantes (tests salivaires, autonomie des établissements, monde de l’entreprise, liberté de choix pour l’enseignement privé).
En réalité on voit bien que il n’y a pas de sens, pas de fond, pas de construction. Encore une fois tout est de la communication. C’est bien dommage…
Aucune cohérence ! V. Pécresse dit qu’elle fait de la jeunesse une priorité alors qu’ :
-
Elle réduit de 2 M€ le budget consacré au dispositif « Réussite pour tous » qui soutient financièrement les projets de lutte contre le décrochage, les actions structurantes des micro-lycées par exemple, etc.
-
Elle méprise les jeunes avec sa vision déconnectée du terrain et de la réalité (pour elle décrocheurs sont des addicts ; les enseignants ne connaissent pas le monde de l’entreprise…) Pour rappel V. Pécresse, si les pratiques addictives résultent parfois de la situation de décrochage, elles n’en sont pas le phénomène déclencheur.
-
Elle passe en force ses tests salivaires contre l’avis de la communauté éducative. Mais personne n’en veut !
En voulant faire des lycées «des sanctuaires», V. Pécresse crée un dispositif tout répressif et stigmatisant,
qui traite chaque jeune comme un délinquant en puissance.
-
On se demande aussi V. Pécresse : où est passée la grande politique de prévention en direction des lycéens annoncée à grand coup d’émissions de radio ? Nulle part : rien ne figure dans les rapports à l’ordre du jour de cette séance. Il n’y aura donc pas de dispositif remplaçant le Pass contraception.
L’éducation à gauche, c’est :
-
Depuis 2013, mise en place d’un grand plan régional de lutte contre le décrochage scolaire au service de la réussite de tous les élèves ;
-
Adaptation des tarifs de cantine scolaire au niveau des revenus des familles des lycéens ;
-
Des actions éducatives axées sur la lutte contre les inégalités, la lutte contre les discriminations et les valeurs citoyennes, l’égalité filles-garçons ;
-
Une dotation de solidarité pour les lycées accueillant les plus forts taux d’élèves de familles modestes ;
-
Un budget participatif des lycéens déployé dans 40 lycées ;
-
Prévention du décrochage scolaire par un accompagnement personnalisé en investissant 2 M d’euros par an depuis 2013 : accompagner la transition de la troisième vers le lycée et le CFA, prendre en charge les jeunes exclus, suivi scolaire à domicile des élèves absents pour longue maladie ou maternité, encadrer les jeunes en situation d’urgence…
-
Développement du numérique dans les lycées : chaque année, 20 000 ordinateurs du parc des lycées ont été renouvelés ;
-
Soutien aux 8 écoles de la 2nd chance afin de donner aux jeunes de 18 à 25 ans, sortis du système scolaire sans diplôme ni qualification, une nouvelle chance d’insertion par l’éducation et la formation.
L’éducation à droite, c’est :
-
– 2 M d’euros sur le budget du dispositif « Réussite des élèves » ;
-
Suppression du Pass contraception pour les jeunes francilien-ne-s dans les lycées ;
-
Lutter contre les addictions c’est lutter contre les dealers et faire des jeunes des délinquants potentiels ;
-
Inventer un budget « d’autonomie » imaginaire pour les établissements ;
-
Supprimer des moyens aux lycées publics au profit du privé dans le budget de la Région.