En se rendant aujourd’hui pour la 8ème fois à Calais, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a une nouvelle fois fait la preuve que l’Etat était dans l’action. D’une part, afin d’assurer un traitement juste et humain des conditions d’accueil et des demandes d’asile et, d’autre part, afin de répondre aux préoccupations légitimes des habitants, des autorités locales et des acteurs socio-économiques.
Le démantèlement de la zone sud des campements de la Lande de Calais a bien été effectué, conformément aux engagements pris. L’annonce du démantèlement total du périmètre de la zone nord, en une seule étape et à une date qui sera précisée, marque la poursuite du volontarisme politique du gouvernement. D’autant qu’il s’accompagnera de la création de 8000 places, d’ici la fin de l’année, dans les centres d’accueil et d’orientation et dans les centres d’accueil pour demandeurs d’asile.
Dans le même temps, alors que l’effectif des policiers et gendarmes missionnés a plus que doublé en deux ans pour atteindre 1 900 personnes, 200 personnels supplémentaires seront déployés en renfort. Il faut rappeler que sur ce volet, la coopération franco-britannique a permis le démantèlement d’une trentaine de filières de passeurs, tandis que des centaines d’entre eux ont été arrêtés.
Conscient des difficultés que la crise migratoire fait subir aux Calaisiens et aux activités économiques locales, et ayant en mémoire l’inaction durable du quinquennat précédent, le Parti socialiste salue les nouvelles mesures engagées par l’État. Le Parti socialiste rend également hommage au secteur associatif et aux autorités locales de Calais qui sont confrontés à une gestion particulièrement exigeante de drames humains dépassant, bien souvent, les frontières de la France et de l’Europe.